L'Automate aux Bleus Océans : après la relecture, l’envoi aux maisons d’édition !

Après une phase de relecture aussi exigeante que nécessaire, mon manuscrit est enfin prêt ! Ce projet, qui m’accompagne depuis longtemps, franchit aujourd’hui une nouvelle étape : celle de l’envoi aux maisons d’édition. Entre excitation et appréhension, je vous partage dans cet article mon ressenti face à ce tournant décisif, ainsi que les démarches que j’ai mises en place pour officialiser mon projet et lui donner toutes ses chances.

NOUVEAUTÉ

Ilona Paris

2/16/20253 min temps de lecture

Mon recueil est prêt !

L’écriture d’un livre est une aventure intérieure. Un voyage fait de doutes, de fulgurances et de remises en question. Et après des mois, voire des années de travail, arrive un moment charnière : celui où l’on se dit "C’est bon, il est prêt".

Aujourd’hui, ce moment est enfin arrivé pour mon recueil. Après une phase de relecture éprouvante, j’ai pris la grande décision : mon manuscrit va partir à la rencontre des maisons d’édition !

Une phase de relecture aussi longue qu’essentielle

Si écrire a été une expérience intense, relire, corriger et affiner chaque mot a été un véritable marathon. Pendant des semaines, j’ai traqué chaque maladresse, chaque répétition, chaque phrase qui ne vibrait pas comme je le voulais.

Parce que ce texte est bien plus qu’un manuscrit, il est le reflet de mon histoire, de ce que j’ai traversé, de ce que j’ai ressenti et de ce que j’ai voulu transfigurer à travers l’écriture. Chaque mot compte. Chaque silence aussi. J’ai voulu que cette œuvre soit la plus juste possible, qu’elle porte le poids de mes blessures mais aussi l’élan de ma résilience.

Et puis, vient un jour où l’on relit une dernière fois et l’on ressent cette sensation nouvelle : celle d’un point final.

Protéger son manuscrit : une officialisation du projet

Avant d’envoyer mon texte aux maisons d’édition, j’ai tenu à le protéger officiellement. Non pas spécialement par peur du vol, mais surtout par volonté de poser un cadre clair et légitime à cette création.

Il existe plusieurs façons de protéger un manuscrit : dépôt auprès d’un notaire, d’un huissier, envoi en recommandé… J’ai choisi e-Soleau, un service de l’INPI qui garantit l’antériorité de l’œuvre pour 15€.

Au-delà de l’aspect juridique, ce dépôt représente pour moi une étape symbolique : il marque l’officialisation de mon projet. Il vient acter des mois de travail, comme une signature invisible qui dit "ceci existe, ceci est réel".

L’envoi aux maisons d’édition : entre excitation et appréhension

Maintenant que mon manuscrit est prêt, une nouvelle étape s’ouvre : la rencontre avec les éditeurs. J’ai soigneusement sélectionné des maisons dont la ligne éditoriale résonne avec mon univers, en espérant que mon texte y trouve un écho.

Chaque maison d’édition a son identité, sa sensibilité, son engagement envers les textes qu’elle publie. J’ai donc pris le temps d’analyser celles qui pourraient être en affinité avec mon recueil, dans l’espoir d’une collaboration qui ait du sens.

Les prochaines semaines seront rythmées par l’envoi des premiers mails, puis par l’attente des réponses. Un mélange d’impatience, d’excitation et de peur...

Parce que, soyons honnêtes, le refus fait partie du processus. Beaucoup d’auteurs passent par là. Mais chaque réponse, qu’elle soit positive ou négative, est une avancée. Chaque retour est une occasion d’apprendre, de grandir et de persévérer.

Et maintenant ?

Je vais documenter cette étape autant que possible. Le parcours d’un manuscrit est souvent opaque, on n’en parle que trop peu. J’ai envie de partager les coulisses de cette expérience, que ce soit l’attente, les doutes, ou (je l’espère !) les bonnes nouvelles.

En attendant, je veux remercier toutes les personnes qui me soutiennent, qui suivent mon travail, qui m’envoient des messages bienveillants. C’est grâce à vous que je garde la foi en ce projet.

L’aventure continue… et je vous embarque avec moi !